La Malterie

Les premiers bâtiments de l’usine Diamalt s’installent à la fin du XIXe siècle. Entre 1910 et 1912 a lieu un remaniement orchestré par l’architecte Paul Friesé (1851, mort au front en 1917) dans l’objectif d’accroître les capacités de production de malt. Les façades en meulière des bâtiments dessinés sont particulièrement soignées. Néanmoins, le succès de cette opération est plus lié à l’utilisation du procédé technique de dalle “champignon”. Ce patrimoine industriel de Ris-Orangis est d’autant plus important qu’il comporte la seule cheminée encore debout sur l’ensemble des réalisations de l’architecte Friesé.

L’usine Diamalt ayant fermé, une succession de marques sont passées par ces locaux : Blédina, Lu, Belin, Danone. De nos jours, ces locaux industriels accueillent des bureaux.
Notons également que le site accueillit aussi un centre départemental d’entraînement des sapeurs pompiers.

On remarque que la partie la plus haute du bâtiment a été accolée à l’ancien. Ce n’est pas l’ancien qui a été rehaussé. L’ensemble des autres structures de l’usine sont restées intactes. Finalement, seule la maison bourgeoise du propriétaire a disparu.