Ses personnalités

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Découvrez ou redécouvrez les personnalités qui ont façonné Ris-Orangis.

Jules Boulesteix, Edmond Bonté, Émile Gagneux sont des noms qui vous disent quelque-chose ? Découvrez les personnes qui se cachent derrière les noms de rues et d’établissements rissois.

Anisson Dupéron (1749-1794)

Né en 1749, Jacques Étienne Alexandre Anisson-Dupéron a seize ans lorsque, en 1765, Louis XV le nomme directeur de l’Imprimerie royale.

Il devient seigneur de Ris et de Laborde avec le titre de marquis.
Un arrêt du Conseil d’État du 16 juillet 1775, le reconnaît à ce titre propriétaire d’un droit de port, bac et passage dans l’étendue de la paroisse seigneuriale de Ris. Il semble avoir fait un beau mariage en épousant, le 13 février 1776, Françoise de Chabena de Bonneuil, fille d’un président au Parlement.
Anisson-Dupéron était franc-maçon, de ce fait il accueillit la Révolution avec enthousiasme sans pour autant accepter de renoncer à ses nombreux privilèges.
Après une plainte déposée par plusieurs citoyens au sujet de l’obtention de la concession du bac qui traversait la Seine, Anisson présente un document du Conseil d‘état signé du roi qui confirme le seigneur dans son droit de passage (document conservé aux archives municipales de Ris).

C’est ce que les Rissois lui reprocheront durant quatre années pour réussir enfin, en 1793, à le faire arrêter pour raison d’accaparement. Accusé par Fouquier-Tinville dans un procès rapide, Anisson-Dupéron est guillotiné le 7 floréal an II (27 avril 1794).

Edmond Bonté (1879 – 1945)

Edmond Alfred Louis Bonté – Officier de l’Instruction publique et chevalier du Mérite social est né le 25 mars 1879 à Paris IXe et décédé à Ris-Orangis le 2 août 1945 à son domicile rue du Pont.
Conseiller municipal, président de l’Union musicale, vice président du foyer du travailleur, il avait créé l’Association des Usagers du PLM (Paris-Lyon-Méditerranée) dont il était le président et le seul membre.

Jules Boulesteix (1879 – 1935)

Jules Boulesteix est né à Paris le 3 février 1879.
Il est décédé à Ris-Orangis le 25 février 1935.

Élu Maire le 17 mai 1929, sur la liste du Comité Républicain, il aura un mandat mouvementé, très contesté par certains de ses colistiers.
Il était entré dans l’administration en 1898 et en décembre 1913, il fut reçu au concours d’admission au Secrétariat des Conseils municipal et général et attaché au Cabinet du Président du Conseil général.
Bien que réformé il tenta par deux fois de s’engager, au début et au cours de la Grande Guerre. Son nom a été donné, le 11 novembre 1946, à “l’école du Domaine” (d’Orangis). Le Groupe Scolaire Jules Boulesteix, situé rue des Mésanges.

Alphonse Daudet (1840 – 1897)

Alphonse Daudet est né à Nîmes le 13 mai 1840. Bien que rattaché à l’école naturaliste, son œuvre mêle la fantaisie à la peinture réaliste de la vie quotidienne.

Auteur de nombreux romans comme Le Petit Chose, Les lettres de mon Moulin, Les Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, œuvres inspirées par son pays natal. D

audet s’installe à Champrosay en 1868, dans l’ancienne maison du peintre Eugène Delacroix ; en 1871, il réside dans la maison “du haut de la côte” achetée par ses beaux-parents ; il alterne alors les séjours entre Paris et Champrosay, puis en 1887 il achète la maison à proximité de l’église.

Il s’inspire beaucoup de Champrosay et de ses environs pour écrire plusieurs ouvrages : Robert Helmont en 1870, où il décrit la destruction du pont suspendu entre Ris-Orangis et Champrosay, Fromont Jeune et Risler Aîné en 1874, La Petite Paroisse en 1895, dans lequel il place certaines actions à Ris-Orangis.
Il décède en 1897 à Paris.

Dranem

De son vrai nom, Armand Ménard.
Artiste de café-concert, Dranem est né à Paris en 1869 et décédé à Paris en 1935.
En 1911, il achète le château de Ris à la veuve de Monsieur Fontaine, ancien maire de Ris-Orangis, pour en faire une maison de retraite pour les artistes lyriques qui devient la Fondation Dranem.
Maurice Chevalier sera Président de la Fondation jusqu’à sa mort en 1972.

Émile Gagneux

Émile Gagneux a été un animateur dynamique de la section de football de l’USRO (Union Sportive de Ris-Orangis) dont il était président.

Le complexe Émile Gagneux comprend plusieurs équipements sportifs : deux terrains de football, courts de tennis, un boulodrome, une salle de hockey sur patins, à roulette etc…

Henri Robida

Aviateur français. Titulaire de plusieurs brevets aériens (pilote, navigateur, mécanicien, etc.), Henri Robida participe d’abord à la mise au point puis à l’exécution, avec son ami le pilote Paul Codos, du raid aérien Paris-Hanoï-Paris. Celui-ci a lieu du 4 au 11 janvier 1932 (aller) et du 21 au 24 janvier (retour). Lors du voyage de retour, ils battent de 31 heures le record détenu par Dieudonné Costeset Maurice Bellonte. A la suite de cet exploit, il reprend ses activités à la Compagnie Air-Union. Il décède d’un accident automobile le 4 juillet 1933 à Novy-Chevrières (Ardennes). Il est inhumé dans le cimetière de Ris-Orangis.
Un monument en sa mémoire, en face de la mairie, a été inauguré le 7 octobre 1934, par le général Denain et le maire M. Kellemeyer.

Retrouvez davantage de personnalités rissoises sur le site du Groupe Rissois d’Histoire Locale : GRHL.

Merci au GRHL pour les contenus dédiés aux personnalités Rissoises ou qui ont fait l’histoire de Ris-Orangis.