RetourConnaissez-vous l’histoire de Ris-Orangis ?
Découvrez ou redécouvrez en quelques mots l’histoire de notre ville, déjà habitée à l’époque paléolithique. Les deux villages de Ris et Orangis fusionnent finalement en 1793 et s’appellent à l’époque « Brutus » pour finalement devenir Ris-Orangis en 1796.
Des vestiges du paléolithique à l’époque mérovingienne
Au cours de l’année 1919 des ouvriers travaillant au chargement des bateaux de la société “Les Sablières de la Seine” au lieu où l’on procédait à l’extraction du sable, c’est-à-dire là où se trouve actuellement le stade Émile Gagneux, ont trouvé différents objets de diverses époques allant du paléolithique et néolithique jusqu’au mérovingien. Plusieurs objets de l’âge du bronze ont aussi été trouvés au cours de dragages. Deux dents de mammouth, découvertes en 1919 ont été conservées par M.Michel, employé communal à cette époque. Les descendants de M. Michel en ont fait don au Groupe Rissois d’Histoire Locale en 2000. Déjà en 1869, une lame de poignard et une hache en bronze avaient été trouvées dans les cailloux dragués dans la Seine à Ris (ces artefacts sont conservés au Musée des Antiquités Nationales).
Ris, ville médiévale
Falco Falconi (Faulcon ou Faucon), d’origine italienne, arrive en France à la suite du roi Charles VIII, en 1495. Par un acte du 3 décembre 1529, il parut à l’assemblée de Provence, pour le fait de la délivrance du roi François Ier. Il épousa Charlotte Bucelli, d’une maison illustre de Florence. Les armoiries de la famille associaient la patte de lion des Faulcon et le bœuf des Bucelli. Les Faucon restèrent seigneurs de Ris pendant plusieurs décennies. Le blason de la ville de Ris-Orangis a été tiré des armoiries de la famille Faucon.
L’église Saint Blaise, première église de Ris, date du 12e siècle et devient, après reconstruction, l’église Notre-Dame en 1867. Le centre historique de notre ville s’est progressivement agrandi avec l’apport d’un hameau, La Borde et d’un village isolé, Orangis qui est rattaché à Ris en 1793 donnant lieu au nom de « Ris et Orangis réunis » avant qu’en décembre de la même année, la commune prenne le nom de “Brutus”. C’est en 1796 qu’elle prit son nom actuel de Ris-Orangis.
Époque moderne et contemporaine
Le village d’origine est traversé par deux voies principales, la Route Royale, devenue Route nationale 7 (RN7), et le chemin de La Borde, devenu rue Edmond Bonté. Les habitations sont regroupées le long de ces deux axes entre la grille du château de Ris (place du Monument aux morts) et l’actuelle rue Jean Jaurès, inexistante à cette époque, d’une part, et le long du chemin de La Borde entre la Route Royale et la Seine, d’autre part. L’activité est centralisée dans cet espace restreint. On y trouve bien sûr l’église et tous les commerces tels que deux boucheries, deux boulangeries, un herboriste, un perruquier et surtout treize auberges, un relais de poste, un pressoir, une halle. A partir de 19ème siècle s’ajoutent un bureau des Postes-Télégraphe et la mairie. Le bureau du Télégraphe sera remplacé par un bureau de Poste dont le bâtiment existe toujours avenue de Rigny. L’urbanisation du Plateau commence au début des années 1960.
Le 24 août au matin, une jeep avec quatre Américains entre dans Ris en venant de Bondoufle et Orangis. Ris-Orangis est enfin libéré. Le souvenir des victimes est conservé par la présence de petites plaques, fleuries régulièrement, sur les lieux de leur supplice.
Le 24 août 1944, Ris-Orangis accueille ses libérateurs. Deux soldats américains du 2ème G.I. de la 4ème Division d’infanterie surveillent les abords depuis le chemin des Glaises qui donne sur la RN 7. Les américains étaient attendus depuis plusieurs jours et leur avancée vers Paris avait été suivie avec beaucoup d’impatience. On défile au son de la fanfare, on se fait photographier sur les chars des libérateurs, mais on devine encore le doute sur les visages. À l’Hôtel de ville, M. Goudoux prend possession du lieu au nom du Comité de Libération.
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